Manger et dormir
Une niche dans le jardin correspond à une cabane chez les enfants. C’est un monde secret et rassurant. La niche, construite en bois, et isolée en laine de verre, doit être surélevée de 10 cm par rapport au sol. Elle est recouverte d’un toit qui déborde sur les côtés pour laisser s’écouler la pluie.
Une niche représente un havre de paix pour un chien, voir un « champ d’isolement » selon les psychanalystes. Si on a le sens du bricolage, rien n’empêche de construire cette cabane. Un carton recouvert d’un molleton ou d’une vieille couette fait l’affaire. On peut même prévoir plusieurs niches dans la maison. Avec un refuge en plein jour, un dortoir pour la nuit… le chien est comblé. L’avantage est qu’il n’a plus la moindre envie de s’immiscer dans la chambre du maître.
Etre beau et sain
Jouer et sortir
Habits de chien
Pour sortir dans le monde, le bichon maltais a besoin d’un pull-over, d’un imperméable, d’un manteau… Il existe toute une gamme de vêtements pour chien, du loden au perfecto, manteau double protection, avec une fourrure en synthétique à l’intérieur, une surface de type ciré à l’extérieur. L’hiver ou sous la pluie, l’habit du chien n’est pas superflu. A force de vivre en appartement surchauffé, il est devenu frileux dès qu’il met le nez dehors.
Il a son coin, ses affaires mais encore faut-il qu’il ait suffisamment de place dans la maison !
L’état des lieux
Comment le mettre en confiance dès son arrivée ? On l’emmène faire l’état des lieux. Transporté dans les bras, il découvre chaque pièce, respire les odeurs. On lui montre les endroits auxquels il a accès : un coin pour dormir, un coin pour les WC, un coin pour jouer.
Au tout début, c’est dans la cuisine qu’il sera le mieux. Les bonne odeurs et les activités qui s’y déroule sollicitent ses sens, captivent son attention. De surcroît, pour ce petit maladroit, mieux vaut le carrelage, qui se nettoie beaucoup plus facilement que le parquet ciré ou la moquette.
Pour la nuit, l’idéal est de disposer sa corbeille dans le couloir, près de la porte de la chambre à coucher, afin qu’il sache qu’il n’est pas tout seul, puis un peu plus tard de rapprocher son lit au bureau de son maître ou de son atelier. Ainsi son coin couchette sera t-il associé dans son esprit à un doux refuge !
Après une journée d’adaptation, le petit imide reprendra du poil de la bête. On le découvre à la fois turbulent et gauche comme un éléphant dans un magasin de porcelaine.
Dans la cuisine, les bonnes odeurs
Il faut essayer qu’il ait à sa disposition un large « essuie-pattes », c’est à dire une grande serpillière, étalée sur le seuil de l’entrée. Evidemment c’est au maître de saisir les pattes mouillées de son bichon maltais et de les appliquer sur le tapis adéquat pour les lui sécher. S’il a le poil souillé, on ôte les poussières et on le douche s’il sent la terre humide. Quelque que soit l’endroit d’où il vient, on lui apprend à stationner sur cet essuie-pieds.
Une fois propre, il peut rester sur le carrelage, ce qui évite de salir les tapis et canapés du salon. La cuisine semble être un endroit adéquat pour le chien. Par mesure d’hygiène, on doit lui interdire de lécher récipients et assiettes.
Pour être heureux parmi les siens, le chien bichon maltais doit respecter les règles du savoir-vivre.
Heureux en famille
Très tôt, le chien est initié à l’école de la vie. Il acquiert les principes de la cohabitation avec l’homme et se prépare à son examen de passage pour la vie en société. Il doit avoir un esprit d’ouverture et tolérer d’autres espèces que la sienne. Tout commence par l’apprentissage des bonnes manières.
A l’heure des repas, le chien ne doit pas prendre son repas en même temps que les membres de sa famille. S’il mange dans une autre pièce, rien n’empêche qu’il se régale avant ses maîtres. Cela lui évitera de mendier à table. Toutefois, on doit laisser un temps d’attente entre ses repas et le déjeuner familial. S’il s’aperçoit qu’il est servi le premier, il se prend tout de suite pour le chef de famille !
Un conseil : on doit apprendre aux enfants à garder le calme. Cris et disputent cassent les oreilles du tranquille bichon maltais.
En paix avec le chat
Chien et chat ont l’un et l’autre une sensibilité à fleur de peau. Il faut donc respecter les points stratégiques, c’est-à-dire les points repas – à chacun son assiette, sa ration (sa nourriture spécifique) – et les coins pour dormir, à chacun sa corbeille. Ce qu’il faut comprendre, pour ne pas commettre d’impairs, c’est la manière dont ils communiquent.
Le chat miaule pour exprimer sa colère ou ses revendications, ronronne de bonheur ou souffrance, le chien gémit, grogne, jappe, glapit et aboie pour proférer une menace ou dire sa joie. Avec un peu d’oreille, on parvient à deviner les nuances de leur langage. Mais encore faut-il bien comprendre leur langage corporel, condition sine qua non d’une bonne cohabitation. Même si on croit que, chez le chien, on lit comme dans un livre ouvert, tant il est expressif avec ses mimiques, ses attitudes, on risque de faire des erreurs d’interprétation.
La guerre n’aura pas lieu
La guerre n’a pas lieu lorsque les deux complices grandissent ensemble. Car le chiot, n’a pas encore franchi la période de socialisation (de 7 à 12 mois), ne sait pas à quelle espèce il appartient. Les jeux- roulé-boulés, queue leu leu, mordillements, saute-mouton, peuvent donc être partagés. De son côté, le chaton, qui ne demande qu’à jouer, ne fait aucune difficulté à accepter son copain de jeu. Il est encore trop jeune pour avoir le sens du territoire. C’est ainsi que le dicton « s’entendre comme chien et chat » perd tout son sens.
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